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être jamais. J’y ai réfléchi sérieusement ; mais mon imagination, froide sur une idée semblable, n’a pas su me fournir un seul expédient qui me parût honnête. Quinze jours se sont écoulés sans que j’aie rien résolu ; enfin j’ai cru que je ne pouvois plus retarder, et je me suis décidé à aller seulement dîner chez le comte. Avant-hier j’ai pris la poste, afin de revenir le soir, en m’excusant sur un travail que je suis obligé de faire pendant ce mois pour ma compagnie. Malgré cela, madame de la Suze et son frère m’ont fait les plus vifs reproches d’avoir tant tardé à venir, et de ne venir que pour un moment.

» En arrivant j’ai trouvé d’abord le comte seul ; les dames étoient encore dans leur appartement. Il