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l’aime, et ne pouvant plus être heureuse sans moi. Tu devines bien toutes les conséquences de cette pensée ; et tu devines bien aussi, qu’elle flatte trop mon penchant, pour que je puisse la chasser aisément de mon esprit.

» Par ce que je t’ai mandé, tu as pu juger combien il étoit difficile de me dispenser d’aller voir le comte de Savigny à sa campagne ; et cependant, pour persister dans de sages résolutions, je n’aurois guère d’autre parti que de ne plus revoir celle qui, malgré elle-même, d’un seul regard les détruira toujours toutes. Elle ne doit revenir ici que vers l’automne, temps où j’aurai un sémestre. Si je pouvois éviter les visites jusque-là, nous ne nous reverrions pas de sitôt, peut-