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juste ; ne faut-il pas se résigner à son sort ? Oui, monsieur Adalbert, n’oublions jamais qu’il faut se résigner à son sort, quoi qu’il puisse en coûter.

» Que répondre à de si doux sentimens, et à tant de sagesse ? que j’immolerai mon bonheur à son repos, quand il le faudra. Mais la tante, qui étoit sur nos talons, ne m’a pas permis de le dire. Elle m’a confirmé le départ qu’elle croyoit m’apprendre ; et le comte de Savigny qui est survenu quelques momens après, m’en a encore parlé, en m’invitant avec la plus franche cordialité, à aller passer chez lui tout le temps dont mon service me permettroit de disposer. Tous les dimanches, m’a-t-il dit, je rassemble mon voisinage, qui est nombreux et agréable ;