Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/123

Cette page n’a pas encore été corrigée

a pas fait attention. Je ne sais si elle y a pensé depuis, maïs elle ne me l’a pas redemandé, et je l’ai gardé. Je l’ai là, devant moi, encore teint de ce sang précieux. Tu me traiterois d’extravagant, si je te disois que j’y ai mêlé le mien, comme si cette union étoit un présage…… Tu ne sais pas à quel point l’amour pousse la superstition ! »


Le même au même.

Le premier Mai.


» Mélanie est partie, et cette ville n’est plus pour moi qu’un désert. Je m’aperçois maintenant que c’est peut-être la plus laide ville de France ; ses longues rues, mal bâties, sont d’une tristesse affreuse, qui me