Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/115

Cette page n’a pas encore été corrigée

tomboit sur moi ; je devois embrasser mes deux voisines : Mélanie en étoit une. Pour diminuer son embarras, j’ai commencé par sa compagne ; elle hésitoit encore, mais son père, qui nous regardoit, s’étant mis à rire, elle s’est trouvée plus à son aise, et j’ai cueilli un baiser ! Ah ! Jean Jacques, tu l’appellerois un acre baiser ! il est pourtant bien doux dans mon souvenir !

» Quoique ces jeux ne me paroissent pas toujours convenables, j’y trouvois trop mon compte pour ne pas chercher à les prolonger. J’ai proposé quelques tours de propos interrompus ; C’est le plus plaisant de tous ; c’est le plus intéressant aussi, quand on ést bien placé, et je n’avois rien : à désiter, puisque j’étois à côté de Mélanie. Tu con-