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ment, si l’on ne cède à la demande que je ferai de quitter Écouen.

Je ne te conçois pas, quand je te vois regretter l’avantage dont je vais jouir. Qu’aurais-tu à apprendre dans ce beau séjour ? tu ne pourrais y figurer autrement qu’en institutrice.

Adieu, je n’ai pas le courage d’en écrire davantage. On répare sous mes fenêtres le chariot allemand de mon père, car nous partons en poste, avec deux personnes que je ne connais pas et qui ont affaire à Paris ; les frais de route seront moins considérables, et nous n’aurons pas le désagrément de voyager par la diligence.