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Charles, qu’abandonnant son système de modération, il ordonna à son fils de renvoyer un ministre qui abusait ainsi de sa confiance. Acton, soutenu par la faveur de la reine, brava le courroux du roi d’Espagne, aux ordres de qui on résista. Le favori n’en resta que plus puissant. L’Autriche et l’Angleterre devinrent les seules puissances qui furent accueillies avec intérêt, considérées à la cour de Naples : les agens de l’Espagne et de la France n’y éprouvèrent que des refus et souvent des insultes. » (Mémoires sur le royaume de Naples, par M. le comte Grégoire Orloff ; t. II.)


Note (V), page 265.

CHANSON

FAITE IL Y A QUINZE ANS, EN 1788, PAR M. LE COMTE D’ADHÉMAR,
DEPUIS AMBASSADEUR EN ANGLETERRE.

Sur l’air du vaudeville du Tableau parlant.

Dans un monde trompeur
J’eus de la bonhomie ;
Je parlai de l’honneur,
J’offris mon cœur ;
La bonne compagnie
Persifla ma folie :
Ma foi, vive le vin
Et la catin !

Je fus fort bien traité,
Quand j’attaquai Silvie ;
Mais je fus débouté
Pendant l’été.
La bonne compagnie
De l’absence s’ennuie ;
Ma foi, vive le vin
Et la catin !