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n’ont ni cabinets, ni boudoirs. C’est une vérité dont on ne saurait trop les pénétrer : s’il ne se trouve pas habituellement auprès des souverains des gens disposés à transmettre à la postérité leurs habitudes privées, le moindre valet raconte ce qu’il a vu ou entendu ; ses propos circulent avec rapidité et forment cette redoutable opinion publique qui s’élève, s’agrandit, et empreint, sur les plus augustes têtes, des caractères souvent faux, mais presque toujours ineffaçables.