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DU DEPARTEM. DE L’OISE. Sg la vue s`étend jusqu’à Champlatreu; on apper- çoit Montmélian, Luzarche; à l’est on découvre Senlis, Saint-Christophe, Montepilloy, et le ri- deau de la foret d’Halatte. Le citoyen Potter préfere ce point de vue à celui de Richemont en Angleterre: je suis presque de son avis. Nous quittâmes le Mont—de-Pot pour aller visi- ter les filatures de Coye: elles atteignent presque à leur perfection; mais on doit en multiplier les métiers. Cette commune est au fond d’un entonnoir; elle est cernée par des montagnes , par la forêt de Chantilly, et par les bois de l’ancienne abbaye d’Hé- riveaux. De vertes prairies montent en talus jus- qu’au pied des bois qui les couronnent en s'éle- vant sur les montagnes. La Thêve, petite riviere, qui prend sa source à Mortefontaine, traverse Coye, coule au pied du bois de Boyaumont, forme une isle du bois des Épinettes , et va se perdre dans l’()ise. Les femmes de Coye font des dentelles; plus de trois cents hommes sont occupés a fabriquer des cordes de tilleuls , objet de commerce consi- dérable. On trouve dans les environs des tom.bes, des coquilles fossiles, des bois pétrifiés, de superbes pondingues , dont j’ai de beaux échantillons. Nous visitâmes les étangs de Commelle, au