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DU DEPARTEM. DE L’OISE. 67 Un chimiste très habile réside dans la com- mune de Montataire, le citoyen Weyland-Sthal. Un extrait des registres de la société royale d’agri~ culture , du 1ojuin 179o, signé le duc de Charost, de Fourcroy, d'Arcet, certifié conforme à l’origi· nal, et au jugement de la société le 26 juin 1790, par Broussonnet , secrétaire perpétuel, atteste que les échantillons de salpêtre de premiere, de se- conde , et de troisieme cuite , sont tellement supé- rieurs , que les salpêtres ordinaires n`en peuvent soutenir la comparaison, << soit à l’œil, soit par «< les réactifs .... Le nitre de l’Inde n’est pas plus « pur, et peut-être l’est-il moins .... Il n’y a donc « que des éloges à donner à l’excellence de ce raf- 11 üïiagê. » Une loi du 9 janvier 1791 , n° 328, permet au sieur Weyland-Sthal d’établir à ses frais des ni- trieres, fabriques de salpêtres, et moulins à pou- dre dans les lieux et aux conditions qui seront déterminés par le département de l'()ise. Un arrêté du comité de salut public de la con- vention nationale, du 25 brumaire an 2 , autorise le citoyen Weyland-Sthal , article II, « à établir « un moulin a poudre sur le terrain dit des An- « glais, sous Montataire, près Creil-sur-Oise , ou «1 sur tout autre terrain. Art. III. 11 La poudre fabriquée sera reçue et « éprouvée par un commissaire du ministre de la K gu€I‘I‘c. » 5.