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DU DEPABTEM. DE L’()ISE. (it pour détruire d’in justes soupçons dhccaparements de grains, le vendit au jouaillier de la couronne Aubert ; c’étoit alors un endroit délicieux de chasse et de pêche. Randon de Latour l’acquit, il le fit rebâtir a neuf avec élégance et solidité: les héritiers du malheureux Randon le céderent au citoyen d`Aucourt de Saint-Just. Le jardin de cette charmante habitation avoit recu d’un maitre habile les formes et les directions a l’aide des- quelles il s°approprie tous les sites et les acci- dents du voisinage : les ponts chinois , les cabinets capricieux, des salles de verdure, et sur-tout les belles distributions des eaux de la Breche , étoient terminés quand le citoyen Saint-Just en devint le proprietaire; mais on ne sauroit concevoir com- bien l`amour qu’ila pour cette demeure, les soins qu’il lui donne, les plantations qu`il fait, enri- I chissent et décorent ce beau lieu, que les 1nains délicates d’une femme jolie, ingénieuse, aimable , embellissent de fleurs et de guirlandes. L’intérieur de la maison estimeublé avec toute l’élégance de nos boudoirs, et toute la propreté qu’on trouve en Angleterre. L’auteur de la Famille Suisse, de Zélia, de la Prisonniere, de Zoraime et Zulnar, du Calife de Bagdad, et de tant d’au- tres pieces qui font les plaisirs de la capitale, M. de Saint—Just, réunit des artistes, des musiciens aimables, et, sans être forcé d’avoir recours aux cercles étrangers , trouve dans sa famille tous