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Après la malheureuse bataille d’Azincourt Senlis courut les dangers qui menacoient tout le royaume.

En 1418 cette ville soutint deux sieges: l’un au commencement d’avril; le connétable s’y trouvoit en personne : le deuxieme au commencement d’octobre, Taneguy-Duchatel , prévôt de Paris, y commandoitz la ville ne fut pas prise.

Senlis parut s’écarter un moment de la fidélité qu’elle montra toujours pour ses souverains: la nécessité l’obligea seule à souffrir un moment le joug de l’Angleterre.

Dès llan I425 les habitants de cette commune étoient dans les intérêts de Charles VII; mais l’exemple de la ville de Meaux les engagea à temporiser, et à ne se montrer que dans une circonstance plus favorable.

Ap1·ès la levée du siege d’0rléans elle prit les armes, cbassa les Anglais et les Bourguignons: l’évêque et les notables de Senlis allerent à Compiegne reconnoitre leur roi Charles VII, et lui faire hommage comme à leur unique souverain. La ligue occupe l'histoire de Senlis depuis 1576 jusqu’à 1594; elle fut signée à Péronne le 13 février 1576 sous ce titre: « Association faite entre « les princes, seigneurs, gentilshommes, et autres, « tant de l`état ecclésiastique que de la noblesse et « tiers—état, sujets et habitants de Picardie. »