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xl; DESCRIPTION La tannerie , la coutellerie , le jardinage, s°y soutiennent ; on y trouve des corroyeurs, des chaufourniers, et d’autres ouvriers estima- bles. Les blanchisseries passoient pour les meilleures du royaume; elles avoient une telle réputation que de tous les points cle la France, de Lyon, de Marseille, etc., on y faisoit blanchir pour obte- nir ce qu’on appeloit le beau blanc de Senlis. Le commerce actuel y languit, le voisinage de Paris le tue. Il faut espérer que Vagriculture et le commerce reprendront toute leur vigueur; il y a long-temps qu’on connoît cette maxime , Point d'empires sans l'agrz`culture; point de villes sans le commerce etles manufactures. La majeure partie des habitants de Senlis sont des proprietaires ren- tiers: cent trente ménages y vivent sans travail; six à huit cents personnes, qui ne font rien , vont ravager les bois du voisinage. L'Aunette, dont nous avons parlé , prend sa source au—dessus du village de Braye, et se jette dans la Nonette. La Nonette a sa source près de Nantheuil; c’est elle qui dans le parc de Chan- tilly se partage en cascades, en nappes d’eau , en étangs; elle répand dans ces lieux une fraîcheur délicieuse, embellit une multitude de demeures champêtres , sert des manufactures , et se jette dans l’Oise. On connoît une seule source minérale dans les