DU DEPARTEM. DE IIOISE. I·I9 Le botaniste trouve dans les environs de Crespy matiere à ses études. Le mineralogiste n'y feroit, dit·on, que des re- cherches vaines. La terre végétale, dans la majeure partie du canton, couvre une couche de sable jaune , sous laquelle on ne voit que des carrieres de pierres de taille, plus ou moins dures, d`un grain plus ou 1noins fin , plus ou moins serré , et presque genéra- lement d’une qualité défectueuse. On t1·ouve dans une autre portion du canton , et particulièrement dans les environs d’Ormoy, de Bouville, de Lé- vignen, de Bussy et de Vaumoise, à une foible profondeur, des blocs considérables de grès poses sur un lit de sable blanc. Ces observations générales n’ont pas une telle certitude qu’elles puissent s’opposer aux recher- ches des naturalistes; il est probable que dans les nombreuses vallées qui coupent en tous sens le ci—devant Valois ils pourroient faire d’utiles de- couvertes. Le commerce devint florissant dans le Valois au douzieme siecle , sur—tout depuis la formation des societes anseatiques, et depuis que le comte Philippe d’Alsace eut fixé son sejour au château de Crespy. Dès que les foires de Champagne furent établies, les marchands des dix-sept villes du Pays-Bas passerent par Crespy pour s’y rendre, et la route de communication qui leur permettoit
Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 2.djvu/119
Cette page n’a pas encore été corrigée