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quelques années, est étouffée par les herbes parasites ; sa racine trop foible ne peut percer le tuf.

Les plantations de pommiers et de poiriers diminuent d’une manière sensible ; leur ombre nuisoit aux récoltes. On a la preuve que le sapin réussiroit dans ces contrées ; on en peut juger par ceux qui sont épars dans les communes du canton, et par ceux du jardin de Vallalet, qui sont d’une telle grosseur et d’une telle hauteur, qu’on les apperçoit de deux lieues de distance.

On voit beaucoup de petits bois appartenants à des particuliers, mais point de forêts dans ce canton. Les plus spacieux sont ceux de Sarcus, du Vallalet, et de la ferme de la Motte, commune de S.-Thibaut.

Le produit des moulins à vent (on en trouve un dans chaque commune) peut être évalué à 200 l. par an.

On ne connoît qu’une carrière dans les environs de Dameraucourt ; on trouve près d’elle une briqueterie et un four à chaux ; les moellons qu’on en tire sont d’une pierre calcaire très tendre qui ne peut servir qu’à la fabrication de la chaux.

Les habitants des environs de Sarcus, de Grandvilliers, etc., ne se contentent pas d’une vie oisive, l’espoir de la fortune et leur activité naturelle les conduit dans les contrées lointaines ;