Nouvelle prise de Gerberoy par les Anglais, en 1437.
Reprise de cette forteresse par les Français, en 1439.
Charles, duc de Bourgogne, repoussé de Beauvais qu’il assiégeoit en 1472, avec quatre-vingt mille hommes, brûla Gerberoy et une partie du bourg de Songeons.
Les guerres des Anglais et des Français terminées, les malheureux habitants de la Picardie et de Gerberoy n’en furent pas plus tranquilles : Luther parut, et les guerres de religion firent couler des flots de sang.
Gerberoy fut pris et pillé du temps de la ligue ; il le fut par Fouquerolles en 1580, ; il le fut par le duc de Maïenne, et par le maréchal de Biron.
En 1592, Henri IV entra dans Gerberoy, et la fit démanteler.
La peste en 1597, des incendies en 1611, 1651, 1673, et 1674, ravagerent cette ville infortunée.
En 1667 les rigueurs de l’hiver firent tomber les dernières ruines du château de Gerberoy.
Je ne sais s’il existe une cité qui présente un tableau plus déplorable de malheurs de toute espèce que cet infortuné château de Gerberoy, où la révolution exerça encore ses fureurs, et qui ne jouit d’un moment de repos que depuis le 18 brumaire. Ses murs renversés, son église détruite, ses maisons démolies, inhabitées, ne se relèveront plus probablement : elle ressemble à ces vieillards