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P 11 E F AC E. Xa « çois I"? leurs noms, leurs regnes ne fondent- « ils pas dans l’histoire des époques uniques, «·ne forment-ils pas des points de vue qui « attireront toujours l’attention de la posté- « rité il » Que dire a ceux que de tels faits, que de pareils exemples ne convainquent pas? a ceux qui ne savent ce que prouve une tragédie de Racine? leur appliquer l’excellente réponse d'Aristote, et se taire. Onlui demandoit pour- quoi l'on aime ce qui est beau: cette question, répondit—il, est celle d'un aveugle. On ne fera pas au gouvernement consu- laire le reproche de ne pas échauffer le genie des Français, jamais l’etat ne donna plus d'encouragements et de secours aux savants, aux artistes, aux gens de lettres. Puissent les travaux qu’on entreprend pour avoir une description complete de la France obtenir un heureux succès! Puissent-ils mettre sous les yeux du gouvernement l’état exact d'un vaste empire ! lui montrer les détails qui peuvent servir à ses vues générales et bienfai- santes !