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xviij P B FAC E que, de la chimie, protegent , embellissent les cités, les mœurs sont adoucies, les hivers sont moins àpres, les nuits moins longues, l’océan est domté, le sauvage éclairé; le monde est un enchantement, les talents, les vertus, les arts s’unissent, se donnent la main, et dansent pour ainsi dire avec les heures au- tour du char bienlaisant du soleil. Unhommelngénieuxa dit: « Parmi tant de « souverains qui remplissent les annales du « monde combien peu ont connu le mé- « rite- des arts .... La raison de ceci n’est pas « cachée, c’est que dans tous les états, sans « en excepter même les plus éminents et les « plus respectables, le sentiment du beau est « toujours une chose très rare, et quand ce « sentiment s'éleve au—dessus de la barbarie, « quand il est assez efficace pour ramener le « bo11 goût, l'urbanité, la décence, l'imitation « de la nature, c’est une espece de prodige aou de phénomene que la terre ne revoit « qu’au bout de bien des siecles. Ne f`allut—il « pas attendre pendant plus de douze cents « ans les beaux jours des Médicis et des Fran-