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Les charges et les dépenses annuelles de ces hospices se montent à 123157 liv. : il y a donc une insuffisance annuelle de 32081 livres dans leurs revenus ; aussi leurs dettes passives s’élevent-elles à 48899 liv.

Les hospices de Beauvais ont perdu, depuis 1790, 49931 liv. de rentes.

Ces maisons, particulièrement celle des vieillards, ont besoin de plus de 80,000 liv. pour réparer les maux de neuf années.

On doit les plus grands éloges aux administrateurs de ces hospices ; au citoyen Langlet, officier de santé du premier mérite, qui les soulage ; à la demoiselle Guérin, chargée de la surveillance et des détails de l’hospice des vieillards et des orphelins.

Des sœurs hospitalières de l’ancienne congrégation de S.-Jean desservent l’hospice des malades : elles soignent les militaires ambulants et les prisonniers qu’on leur confie, avec beaucoup de zèle et d’intelligence.

Des atteliers de draperies, où se font tous les ouvrages, depuis le nettoiement des laines jusqu’à la fabrication du drap, sont établis dans l’hospice des vieillards et des orphelins sur ses fonds et pour son compte.

Les hospices de Beauvais ayant 91076 liv. de revenus, et secourant trois cent quarante-huit individus dans les deux maisons, il en résulte que