l’arpent : on y cultive une tres grande quantité de légumes et de haricots.
Les puits ont jusqu’à cent pieds de profondeur.
À Chevincourt on soigne quelques vignobles de peu de rapport ; ils donnent un vin blanc qu’on recherche dans le pays. Cette commune est entourée de montagnes : le terroir est meilleur en s’approchant du pied de la montagne : on y cultive quelques arbres à fruits.
Il y avoit autrefois à Conchy-les-Pots une poterie considérable ; elle est réduite, et fournit ses produits à Noyon, à Amiens, etc. : on y travaille au tour et au moule. Les terres se louent de 12 à 15 liv. l’arpent.
On pourroit dire des terres d’Élincourt ce que je viens de dire de celles de Conchy.
Gury, situé entre deux montagnes, ne possede qu’un terrain sablonneux, et le plus mauvais du canton : les terres ne s’y louent que 6 liv. l’arpent. Sur la montagne on trouve du craon, des pierres, des camérines : les prairies tenantes à Gruy ne produisent que de tres mauvais foins.
On cultive à Hainvillers du seigle, de l’orge : c’est un pays plat dont les terrains se louent de 10 à 12 liv. l’arpent : ils sont aquatiques, humides, et sablonneux
On prétend que dans le puits de Nicolas Lalouette, à Laberliere, on a trouvé quelques indices de charbon de terre.
