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DU DEPARTEM. DE L’OISE. 4a3 ralement à la bêche. Une partie des montagnes et des vallées dont nous venons de parler ne produisent que des herbes sures, des joncs, et des roseaux : sans doute elles sont susceptibles d’améliorations : arrachez le jonc des montagnes, elles recevront des semis de pins, de sapins, de bouleaux, de hêtres ; des sainfoins y naîtront, si vous y portez des fumiers. Les vallées, dont les basses extrémités et les plateaux même sont spongieux au point d’y enfoncer jusqu’à mi-jambes, seroient appropriés à la culture par de larges fossés ; en établissant un canal aux deux côtés de la riviere du Matz. Mais où sont les avances nécessaires pour de tels1 travaux ? La mauvaise direction des eaux, sur laquelle j’ai sans cesse appelé la surveillance des ingénieurs, noie dans cette partie une grande quantité d’arpents de terre, et des prairies qui seroient du plus beau rapport.

Il n’y a dans ce canton que peu de vignes, de pommiers, de cerisiers, et de noyers ; on y voit peu de pâturages, peu de prairies artificielles : on n’y récolte pas les denrées nécessaires à la consommation de la vie ; et quand les fruits sont attaqués par l’inclémence des saisons, l’habitant malheureux, qui compte sur leurs produits, ne sait comment acquitter ses contributions.

Il n’y a pas de forêts dans le canton de Ressons.

Au Plessier-de-Roye il existe un parc d’environ trois cents arpents.