Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 1.djvu/417

Cette page n’a pas encore été corrigée

DU DEPÀRTEM. DE L’OISE. 4r7

patte d’oie, comme Flavy, presque inhabitable l’hiver.

Du clocher de Berlancourt on voit S.-Quentin.

Ville-Selve eut un couvent de templiers ; c’est un pays plat, boisé, mal-sain.

Beaugies, Mancourt offrent les mêmes inconvénients.

Dix mille personnes se rendent en pelerinage à Mancourt le premier septembre, pour y célébrer la fête de S. Leu.

Il y a des carrieres de gres et de moellons à Quesney.

En général le canton de Guiscard est pauvre et malheureux quand les pommiers n’y donnent pas.

BEAULIEU.

Le sol de Beaulieu est de mauvaise qualité : les prairies artificielles y réussissent dans les années humides ; elles ne produisent rien dans les temps de sécheresse : le terrain, sec et sablonneux, est entouré d’une vaste forêt, que les eaux ravagent en hiver. La quantité de bois qui couvre ce canton permet à peine au soleil de le féconder.

La forêt de Bouvresse a plus de mille hectares détendue. Mailly de Nesles, son ancien propriétaire, l’a négligée : elle rend année commune i. 27