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devance de 25 livres dont étoit grevé le fief de la Rose, le prix du chapeau, de l’anneau d’argent, les frais de la collation champêtre, auxquels étoient tenus les vassaux de ce fief. Un arrêt du parlement, de 1774 » débouta ce seigneur de ses prétentions, le lit condamner aux dépens, et rétablit la fête dans son état antérieur.
C’est à présent la commune de Salency qui fournit sur les deniers communaux les petits frais de cette respectable cérémonie.
La fête de Salency a toute la simplicité, tous les caracteres de son ancienne origine : elle s’est célébrée à l’époque même des plus grands désordres de la révolution : cependant, qui le croiroit ? on a vendu la petite chapelle élevée sur le berceau de S. Médard.
Qui ne connoît la fête de Salency ! qui ne voudrait la voir établie par-tout ! qui n’aime dans ces jours d’agitation et de licence à suivre idéalement et lentement dans toutes ses marches et contremarches, et la Rosiere, et les vierges, et les vieil’ lards qui l’accompagnent !
