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de Pontoise, de Morlincourt, de Babœuf, d’Ap-pilly, et de Mondescourt : il entretenoit à, Varesne un hôpital pour les pauvres des environs.

La belle chaussée si bien plantée de Varesne à Morlincourt est interrompue par les ruines d’un pont, qu’il seroit à souhaiter qu’on rétablît.

Le village de Salency, formé de deux cents feux, est situé à mi-côte, en face de Varesne, sur la rive droite de l’Oise : ses prairies sont excellentes ; il est couvert d’arbres à noyaux. Les laborieux propriétaires de ce joli pays sont dans l’aisance : leurs vignes produisent deux cents pieces d’assez bon vin dans les bonnes années. Un ruisseau traverse le village ; il passe à Morlincourt, et se jette dans l’Oise.

C’est à la fête de la rosiere que Salency doit sa célébrité. Saint Médard, né dans ce village, sous le regne de Clovis, évêque de Noyon et de ïournay, sous le regne de Clotaire Ier, établit cette fête : la sœur de ce vertueux prélat fut la premiere Rosiere, et fut parée d’un chapeau de roses de la main même de ce respectable prélat ; de vieux tableaux représentent S. Médard en habits pontificaux couronnant sa sœur aux pieds des autels. Ce pieux instituteur assigna sur une partie de son domaine de Salency, appelé dans les anciens titres le fief de la Rose, une redevance de a5 livres tournois, somme tres considérable alors, pour être donnée chaque année à la fille la plus