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DU DEPARTEM. DE L’OISE. 4o3

Les bestiaux ont diminué des deux tiers depuis

qu’on a partagé les biens communaux : ce partage

ne s’est point opéré dans les communes voisines ;

tout y prospere.

Il n’y a point de haras dans le canton de Babœuf ; mais si les pâturages partagés étoient rétablis dans leur premier état, on pourroit en entretenir, surtout à Babœuf, à Varesne, à Morlincourt.

Le terroir de Varesne renferme environ mille arpents de bois, qu’on exploite par quinzieme : la coupe annuelle peut produire environ cent trente à cent quarante mille cotrets et fagots, et deux mille solives.

Béhéricourt et Grandru en possedent sept cents arpents, qui s’exploitent par quatorzieme : leur produit est d’un grand tiers moindre que celui de Varesne, parcequ’il est assis sur des montagnes.

Brétigny n’a que deux cents et quelques arpents de bois ; leur produit est médiocre : ils sont pillés parles habitants du Quiersy, village dépendant du département de l’Aisne. La petite portion de bois sur la montagne de Salency est presque de nulle valeur. On connoît dans le pays le fameux chêne dit des six voies, placé sur la montagne de Béhéricourt ; il occupe en effet un espace où six chemins se croisent.

Les renards et les loups sont communs dans les bois ; on trouve des perdrix rouges sur les montagnes de Salency, de Béhéricourt, et de Grandru,

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