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DU DEPARTEM. DE L’OISE. 3g5 Anglais, qui dans leur jeunesse parcourent, au milieu des dangers, sous un ciel brûlant, dans des plaines de glaces, chez des hommes froids et sans mouvement, la Suisse, l’Italie, la Russie, l’Allemagne, ne viennent-ils par errer dans nos contrées délicieuses, se reposer à l’ombre de nos belles forêts, pêcher dans nos ruisseaux limpides, et chercher dans notre gaieté, dans nos folies, aupres de nos femmes célestes, un remede aux vapeurs de Londres, à ce spleen qui désenchante l’univers, et les scenes heureuses de la vie ?

On remarque comme une singularité que l’abreuvoir de la ferme d’Attiche, lieu le plus élevé de la montagne dont nous venons de parler, ne tarisse jamais. Au sud de cette montagne, à un quart de lieue de la ferme d’Attiche, dans une partie de bois appartenant à madame de Jouenne Desgrigny, on a trouvé plusieurs pieces de mon-noie du poids– de nos pieces de trente sous ; elle ne portoient aucune figure distincte, aucune tête, mais des especes de chiffres et de caracteres inconnus.

Pres de Ville est ce qu’on nomme dans le pays une pierre levée, de vingt pieds de hauteur sur dix-huit pieds de large, couronnée de quelques branchages : les habitants la croient une pierre druidique ; ils se trompent.

Les environs de Ville sont inhabitables l’hiver ; ils sont inondés par la Dives, qui se jette dans