DU DEPARTEM. DE L’OISE. 383 On peche dans la riviere d’Aisne quelques brochets, des barbeaux, de la carpe, des meuniers, des perches, des tanches, des bremes, du goujon, et quelques lottes.
La commune d’Attichy a un pont sur l’Aisne. Les habitations du canton sont toutes d’une pierre de taille blanche et facile à travailler : les maisons bâties depuis la révolution sont plus grandes, plus saines, et mieux aérées.
Toutes les montagnes sont remplies de carrieres.
Peu d’épidémies, d’épizooties. Peu de vieillards passent quatre-vingts ans. On est frappé de la propreté et de la simplicité des costumes de ce pays : les hommes emploient des étoffes de laine ; les femmes des toiles de chanvre, de lin, et de coton, qui se fabriquent dans le canton ; elles se parent de mousselines blanches et peintes. Les habitants des communes voisines d’Attichy sont moins recherchés, mais aussi propres dans leurs vêtements.
On met dans cette commune plus de décence dans la cérémonie des inhumations qu’ailleurs ; le riiaire, l’adjoint et les membres du conseil mur nicipal président tour-à-tour un mois à ces fonctions religieuses.
Il n’y a point d’hospices a Attichy ; mais une maison et quelques terres, appartenantes autrefois à des sœurs de charité, procurent aoo livres de
