Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 1.djvu/379

Cette page n’a pas encore été corrigée

DU DEPARTEM. DE L’OISE. 379 pont, de Babœuf, de Beaulieu, de la forêt de Bouvresse, couvrent cette partie du département : les débouchés en sont faciles par l’Oise, qui porte les denrées jusqu’à Paris.

Anciennement la montagne de S.-Siméon, qui domine Noyon, fournissoit de tres bonnes pierres, presque aussi dures que le gres : on en a construit la cathédrale de cette ville ; mais la carriere en est fermée depuis que celles de Salency, canton de Babœuf, et de Ville-Selve, canton de Guiscard, sont ouvertes.

Il y a beaucoup de plâtriers à Noyon ; ils tirent le plâtre en pierre de Paris, et le font cuire dans leur pays.

L’air est salubre dans ce canton ; on y voit beaucoup d’octogénaires.

Il n’y a dans cette ville ni manufactures ni fabriques ; on y fait des chapeaux communs, et de la bonneterie.

L’éducation publique est mieux suivie dans cette commune que dans les principales villes du département ; le nombre des élevés monte à plus de deux cents. Le pensionnat du citoyen Henri, dans lequel on compte cent jeunes gens, est un des mieux tenus que l’on connoisse.

La ville de Noyon a beaucoup perdu par la révolution : l’évêque, les chanoines, tout ce qui tenoit à l’état ecclésiastique, une partie de ceux qui vivoient à la suite du clergé, ont quitté la