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DU DEPARTEM. DE L’OISE. 377

Un ruisseau, nommé Goële, descendant de la montagne, s’unit à la Verse aux portes de Noyon.

Les eaux de la fontaine viennent de sources réunies au bas de la montagne qui domine Noyôn ; elles y sont conduites par des tuyaux.

La fontaine nommée le Pisseleau nait d’une petite source à un mille de Noyon : ses eaux sont minérales et ferrugineuses.

Dans les parties hautes de la ville des puits publics ont cinquante et soixante pieds de profondeur. À l’aide des eaux de la Verse on a pratiqué dans les faubourgs des abreuvoirs assez commodes, dont le nettoiement est à la charge des meuniers établis sur cette riviere.

Le territoire de Noyon est arrosé au sud par la riviere d’Oise.

L’étendue du territoire de cette ville, y compris les bois et les pâturages, n’est pas de plus de six cents arpents : il contient deux especes de terre ; la premiere, vers le levant et le midi, est tres sablonneuse, mais tres productive ; elle donne une quantité d’artichauts, de haricots, de navets, de pommes-de-terre, de toute espece de légumes enfin, et du chanvre en grande quantité. Les terres du nord et du couchant produisent aussi de tous ces légumes, mais en moindre quantité ; le sol, moins sablonneux, est composé de terre argilleuse et plus forte. On cultive aussi du bled méteil, du seigle et de l’avoine dans les environs de Noyon.

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