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de la vesce, des lentilles, et de grosses feves : ces terres rapportent aussi du chanvre.
Saint-Oien et Saint-Sauveur ne produisent pas les grains nécessaires à la consommation des habitants ; ils s’approvisionnent au marché de Compiegne : leurs terres ne rapportent qu’à force d’engrais. Les habitants les moins aisés font du petit cidre avec des pommes sauvages qu’ils vont ramasser dans la forêt.
On est ici dans l’usage, comme dans presque tout le département, de fumer la vigne ; ce qui détruit la qualité du vin.
Le Bois-Dajeux contient deux cents quarante-six arpents. Les marais du Bois-Dajeux sont fort étendus, et contiennent beaucoup d’eaux stagnantes.
Cette commune a totalement perdu le lustre et la renommée qu’elle avoit autrefois.
Le château du Bois-Dajeux occupoit l’emplacement de la ferme qu’on nomme aujourd’hui l’Abbaye ; il fut bâti pour servir d’accompagnement au palais de Verberie.
Charlemagne, Louis-le-Débonnaire aimoient beaucoup ce séjour.
On laboure les terres du Bois-Dajeux. Son nom s’inscrit comme celui d’un simple village dans la nomenclature du département ; toutes les notes qu on nous fournit se réduisent au peu de mots que je viens de tracer : la mémoire des hommes
