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qui vont du nord-ouest au sud-ouest se décharger dans l’Aisne ; l’une d’elles se nomme l’Aronde, l’autre le Matz.
Il est aussi coupé par trois grandes routes ; elles partent de Compiegne : la premiere se rend à Clermont, vers le sud-ouest ; la deuxieme à Cu-villy, au nord-ouest ; la troisieme à Noyon, du côté du levant.
On ne fait aucun commerce dans ce pays.
L’arrondissement de Coudun produit environ trois mille cinq cent soixante-dix pieces de vin, et trois cent trente-trois muids de cidre.
On y trouve beaucoup d’octogénaires.
Coudun étoit une ville en l’an 1400 ; deux anciennes portes avec mâchicoulis sont les indices de son ancienneté ; l’une d’elles subsiste encore. On parle d’une histoire de cette ville, dont le manuscrit a disparu pendant la révolution.
Les secours de l’hôpital de Compiegne se portent jusque dans ces lieux.
Les prairies qui en dépendent sont sujettes aux débordements de l’Aronde.
Point de manufactures dans ce pays.
Les terres les meilleures s’y louent 15 liv.
La ferme de Coudun appartenoit anciennement au duc de l’Espare. On voit encore une butte élevée, sur laquelle étoit jadis une tour ; c’est là que les sujets du duc venoient lui rendre foi et hommage.
