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DU DEPARTEM. DE L’OISE. 33g leurs rochers, ou qu’à l’aide d’une chaudiere et de quelques branchages desséchés ils pouvoient se procurer sans frais ?

Si vous en exceptez la classe la plus riche, les habitants de Compiegne ne pouvant parvenir au prix du bois de corde, sont contraints à n’employer que des bois de souches et de rebut. Observez que ces derniers bois se cordent mal, et qu’ils coûtent presque aussi cher que l’autre ; mais on l’acheté en détail : il paroît plus aisé de payer 60 liv. en plusieurs fois que de les donner en une.

Un sage reglementsopposoit autrefois à ce que les marchands de bois pussent gâter toutes les routes ; les chemins de charrois étoient indiqués ; si des causes imprévues les forçoient à pratiquer quelques autres passages, ils étoient contraints de réparer les dégradations que leurs voitures occa-sionnoient.

On n’est point ici dans l’usage d’obliger les marchands qui viennent d’exploiter une partie de la foréi au régalement des terres ; on n’exige pas qu’ils la fassent piocher pour favoriser les recroissances que le gazon et la mousse retardent. De là les places absolument vides, de là les replantations, auxquelles le gouvernement seroit obligé, s’il vouloit remettre la foret de Compiegne dans l’état d’entretien qu’elle n’auroit pas dû perdre. Les dernieres plantations ont le besoin le plus urgent de binage et récepage ; autrefois les

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