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pierres qui servirent à la construction des différents châteaux qu’on y fi t bâtir. Dans les montagnes voisines, à Margny, à Clairoix, à Choisy, à Ber-neuil, des carrieres ont été fouillées ; les pierres qu’on en retire sont d’especes variées, et toutes calcaires.
La carriere de Berneuil fut employée pour le Pont-Neuf et le château ; on a tiré de Verberie celles qui servirent à la construction du pont de Pont-Sainte-Maixence.
Les montagnes d’Elincourt, de Ste-Marguerite, et des environs, renferment des gres, avec lesquels on peut entretenir le grand chemin de Com-piegne à Noyon.
Trompé par des pyrites, on a cru voir dans les environs de Compiegne des signes de minéraux d’or et de fer : c’est une des erreurs les plus communes des habitants de nos campagnes, à qui l’avarice présente par-tout ce métal.
On fabrique du vitriol et de l’alun à Mouchy-Humieres.
On a trouvé des eaux minérales pres de Verberie.
Sous l’ancien régime on avoit projeté d’établir un haras à Compiegne ; on ne pourrait trouver un lieu plus convenable à ce genre d’établissement.
Les terres voisines de Compiegne son médiocres ; celles de Margny sont tres bonnes : ce canton
