DU DEPARTEM. DE L’OISE. 335 nuées ; elles ne sont présentement que de peu d’importance.
Compiegne eut jadis de fortes manufactures de toiles et de linons, autrement appelées musquine-ries ; elles tombejerent en 1735.
La suppression du droit de chauffage a fait sortir beaucoup d’habitants de cette ville ; c’est une des principales sources de la chute de ces manufactures.
Les travaux continuels établis au château et dans les hôtels destinés à la cour ont fait naître une multitude d’ouvriers habiles, qui subsistent encore, mais qui, faute d’occupations, doivent perdre une partie de leurs talents.
C’est à Compiegne que se construit la plupart de ces grands bateaux qui naviguent de Rouen à Paris ; c’est là que se fabriquent les cordages nécessaires à cette navigation, à celle de l’Oise et de l’Aisne.
Il seroit à souhaiter qu’on y rétablît une ma’ chine placée sur la riviere ; elle portoit l’eau dans un réservoir, d’où elle se répandoit dans toutes les parties du château. Cette réparation est nécessaire pour le prytanée, pour l’établissement d’une fontaine publique dans un pays où des puits insalubres causent des goitres désagréables.
On assuré qu’on à tiré de Compiegne même, et de ses souterrains multipliés, une partie des