DU DEPARTEM. DE L’OISE. 3a5 magne en 779. On croit que sous cet empereur la montagne de Clairoix, vulgairement nommée le camp de César, reçut le nom de Ganelon : on dit que ce chevalier félon y reçut le châtiment de ses crimes et de sa trahison à Ronceveau.
C’est dans un des parlements tenus à Compiegne que Louis-le-Débonnaire fut déposé.
Charles-le-Chauve lui fit prendre le nom de Carlopole. Il fit rebâtir le château, en 876, au-dehors de la ville, auquel il donna pour territoire tout ce qui s’étend depuis la porte de Pierre-Fonts jusqu’à une borne, que l’on voit encore pres du confluant de l’Oise et de l’Aisne. Il fit ensuite bâtir un autre château sur les bords de l’Oise, pres du faubourg de S.-Germain, dont les jardins étoient dans une petite isle : ce dernier château a subsisté jusqu’au regne de saint Louis, qui plaça dans cette isle l’Hôtel-Dieu qu’on y voit encore.
Ce prince fonda l’abbaye de S.-Corneil : les chanoines qui s’y établirent obtinrent la permission d’avoir chez eux des concubines.
Je multiplierois cette nomenclature à l’infini, et montrerois à Compiegne la presque totalité des rois de France ; mais leur séjour dans cette ville n’est pas accompagné d’événements de nature à se trouver placés dans cette notice, quoique l’histoire doive en faire mention. Il s’y tint un grand
