le pays qu’elle traverse des inondations fréquentes et préjudiciables.
On pourroit encore citer l’Oise comme bordant le canton de Liancourt, à Rieux, à Brenouile, dans la longueur d’environ deux mille toises. Le halage y est large, sûr et facile.
Il existe à Rieux, et dans la vallée qu’il domine un ruisseau qui se jette dans l’Oise.
Un des moulins à eau de la Breche, situé à Laigneville, qui travailloit jadis pour une manufacture de papiers, emploie l’hiver une roue pour faire de l’huile de navettes et de pavots.
Il n’y a point d’étangs dans le canton ; les eaux sont stagnantes pendant six mois d’hiver dans les marais voisins de la Breche, depuis Liancourt jusqu’à Mouchy : elles rendent cette partie du pays insalubre et peu productive. La commune de Liancourt vient de parer à ces inconvénients en facilitant par des fossés l’écoulement des eaux : le cit. Leclerc a le premier donné l’exemple de ce travail. Les fievres qui régnoient depuis six ans dans le paysparoissent cesser depuis l’été dernier.
Il y avoit autrefois des carrieres fort renommées au hameau de Soustraine, dépendant de Cauffry ; mais on a cessé de les exploiter. On tire beaucoup de pierres de celles de Lingueville ; mais elles se décomposent trop aisément à la gelée.
La montagne de Rieux donne des pierres assez semblables à celles qu’on nomme meulieres.