Les terres des environs sont aquatiques, et souvent couvertes d’eau : le Thérain noie les prairies ; il y cause de grands dommages.
Mouy est au fond d’un vallon.
Il est dominé à droite par la montagne de Mouchy, à gauche par celle d’Houdainville et d’Augy. Du haut de ces montagnes on suit les contours du Thérain ; la vue s’étend dans la vallée jusqu’à Hermes et Berthecourt.
Mouy ne peut se procurer de bonnes pierres que dans les environs d’Augy, de Mérard et de Rousseloy : c’est dans ces trois communes qu’on a pris celles dont on a construit l’hôtel de-ville de Beau vais.
Mouy est entouré de cinquante arpents de prés qui donnent d’assez bons foins : on y voit quelques saules, quelques peupliers ; mais point d’arbres fruitiers. Ce pays médiocre ne vit que par son industrie manufacturiere.
Le prince de Conti étoit seigneur de ce bourg ; il passa depuis dans les mains de Monsieur.
On ne peut s’y rendre que par des chaussées presque impraticables.
Heilles fournit des légumes, des navets, des carottes à Beauvais.
Saint-Félix n’est remarquable que par quelques petits vignobles, qui donnent un vin blanc très léger, assez recherché dans le pays.
Houdainville n’offre aux curieux que le château