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Le marché de Clermont est un des plus considérables du département ; on y vend une grande quantité de bled, qui communément se dirige sur Paris. La place du marché est grande ; elle s’em-belliroit si l’on détruisoit quelques baraques qui nuisent à sa régularité.

L’absence du commerce et de toute industrie rend cette ville monotone, mais l’asyle du repos et de la tranquillité : il y regne de la gaieté, on y danse beaucoup.

Le peuple est fatigué par le passage continuel des troupes.

Les auberges et les cabarets sont très fréquentés ; ce qui n’étonne pas sur une route aussi passagere.

Les anciennes maisons sont mal bâties ; elles le sont mieux depuis quelque temps.

Il seroit à souhaiter qu’on élargît l’entrée de la porte de l’ouest ; elle est étroite, tournante ; les voitures y courent des risques qu’on éviteroit en sacrifiant deux ou trois mauvaises maisons.

Les terrains voisins de Clermont sont en général mêlés de sable gras.

Au nord la terre est forte et glaiseuse : on en fait des tuiles et des briques près de Fitzjames. Il existe une briqueterie dans le faubourg même de Clermont, dans un lieu nommé Léquipée.

On a tiré quelques tourbes des marais de Fitzjames. Ainsi les terres du nord en général sont