l’atmosphere est dégagé de toutes vapeurs, on distingue jusqu’à la commune de Dammartin.
Vers le midi on peut appercevoir le château de Champlatreux, les environs de Luzarches, de Beau-mont, et même de Meru en se tournant vers le sud-ouest. Au couchant la vue se promené sur la jolie forêt de la Neuville-en-Hez ; on distingue dans le lointain la cathédrale de Beauvais. Au nord-ouest l’œil s’arrête sur le parc et les vastes ruines du château de Fitzjames.
Tous les objets qui peuvent embellir la campagne, bosquets, vallons, prairies, coteaux arides, montagnes boisées, vastes lointains, enrichissent le point de vue du nord.
On assure que de la plate-forme du château on peut appercevoir trente paroisses et leurs environs, quinze montagnes, dix-huit bois, parcs ou forêts, et des milliers de collines chargées d’arbres fruitiers.
Au pied du château est le Catellier, promenade délicieuse appartenante à la ville ; les allées qui la forment sont bien plantées ; on peut voir un jardin mieux ordonné, mais on n’a nulle part une vue plus étendue. Il est malheureux que cette promenade, où l’on est avec son ami, sa maîtresse, qui sert de salle de danse à la ville, à ses environs, touche au cimetiere, et qu’à l’instant où l’œil est arrêté sur le champ de douleur, l’oreille soit frappée du bruit des instruments, du tambourin,