Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 1.djvu/279

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

En se rendant de Paris à Clermont cette derniere ville n’offre rien de frappant aux regards du voyageur ; mais son entrée par la route de Beauvais a quelques chose d’imposant. Les prisons, le château, quelques clochers, la disposition de ses longs faubourgs sur une ligne qui court du nord au midi, lui donnent l’aspect d’une des grandes cités de la France.

Nous eûmes dans la commune de Clermont une séance, où se trouvoient réunis les maires des quatre-vingts communes des cantons de Clermont, Sacy-le-Grand, Lieuvillers, Laneuville-le-Roi, Bulles, Mony, et Liancourt.

Il n’y a presque point de terres labourables dépendantes de la commune de Clermont : on y fait de très mauvais vins ; mais on obtient des jardins qui l’entourent beaucoup de légumes excellents[1], des poires, des pêches, des abricots, etc., de la meilleure qualité.

Les terres de Fitzjames sont assez bonnes ; mais celles qui sont sur la route de Paris à Amiens sont caillouteuses et d’un médiocre rapport.

Il en est ainsi du territoire d’Agnetz.

À Breuil-le-Vert les terres sont extrêmement divisées : les propriétaires ne possedent que quatre ou cinq verges de terre, dans lesquelles ils cultivent

  1. Les haricots de ces contrées sont préférés à ceux de Sois-sons.