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Lanois, S.-Just, Moreuil, Ressons, Machoux, Gomer-Fontaine, et les bois et grueries de la forêt de Thelle,ceux des châtellenies de Remy, Bulles, Laherelle, Bonneuil, le bois de Bourbon, la forêt de Hez, autrement dite de la Neuville : les futaies et les baliveaux des bois du comté appartenoient au roi.

Près de deux cents paroisses dépendoient du bailliage de Clermont, et se régissoient par la coutume qui lui est propre : C’est une des premieres qui aient été écrites ; elle contient soixante-dix-huit chapitres, et fut rédigée, en 1283, par Philippe de Beaumanoir, bailli de Clermont.

On dit qu’elle fut à-peu près celle de Beauvais. Dumoulin en a tiré les plus belles maximes du droit français. Cette coutume fut réformée en 1539.

On compte parmi les baillis et gouverneurs de Clermont Jacques de Crevecœur, Guy-Pot, comte de S.-Paul, Charles et Henri de Boulainvillers, François duc de la Rochefoucauld, le prince d’Harcourt, etc.

La route de S.-Just à Clermont est assez triste, mais elle offre quelques beaux points de vue.

La ville de Clermont est bâtie sur une montagne, à quatorze lieues de Paris, à six lieues de Beauvais ; elle est traversée par la route de Paris à Amiens ; au bas de la montagne à l’ouest s’embranche la route de Beauvais.