Il y a un four à chaux, une tuilerie, une briqueterie dans les environs de Wavignies.
Les habitants sont naturellement doux, sans cesse occupés de leurs travaux : la plupart ne vivent que de soupe et de légumes ; la majeure partie d’entre eux ne mange pas de viande de boucherie deux fois par an.
Les fievres putrides, occasionnées par la stagnation des eaux pluviales, y sont communes.
La totalité du canton est sur une plaine qui n’a que très peu d’écoulement.
Peu de vieillards atteignent l’âge de quatre-vingts ans.
On fait des toiles de chanvre à Wavignies ; elles se vendent au marché d’Anseauvillers : on fabrique aussi des toiles demi-hollande dans quelques communes de ce canton ; elles se blanchissent à Beau-vais.
Les neuf communes dépendantes du canton de Wavignies fabriquent des toiles, et cultivent un sol assez bon qui n’offre aucun détail particulier.