aux-Bois, à Cressonsacq ; et de la chaux à Plon-leroy, et à Maignelay.
S’il meurt quelqu’un dans le canton de Léglantier, on s’empresse de jeter l’eau qui peut se trouver dans la seille, parceque, dit-on, l’ame du défunt est venue s’y laver et s’y purifier avant de paraître devant Dieu.
Il est certains travaux qui ne se font jamais le vendredi ; les habitants de ce canton sont persuadés que si dans ce jour ils faisoient la lessive ou cuisoient leur pain, ils éprouveroient de grands malheurs.
Le commun des hommes ne vit guere que jusqu’à soixante ans.
Angivillers est au milieu d’une plaine : les terres en sont assez bonnes ; il faut en excepter quelques terres argilleuses, mais en petite quantité. Les habitants sont batteurs en grange, conducteurs de chevaux, journaliers. Les femmes filent du chanvre et du lin.
Douze puits dans cette commune ont environ trois cents pieds de profondeur.
Un ravin passe au milieu du village, et lui faisoit tort autrefois.
Moutiers est dans un fond entouré de montagnes.
On y compte sept à huit tisserands.
Les vignes y sont totalement abandonnées.
On n’y voit point de mendiants : les enfants même y travaillent.
Le pays est fiévreux.