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On fabrique au Plessis-Saint-Just des toiles de lin dites demi-hollandes : toutes les femmes y travaillent l’hiver et l’été ; des marchands de Pronleroy les achetent, ou les fabricants eux-mêmes vont les vendre à Paris. Le nombre de ces fabricants est d’une vingtaine.

Les terres de Ravenei sont à-peu-pres semblables à celles de Saint-Just. Une partie des habitants, maçons, couvreurs en tuile, travaille dans les environs.

Il y a quelques carrieres assez bonnes à Ravenei.

Les femmes y filent du chanvre, qu’elles vendent au marché de Maignelay.

Ce pays est peu riche ; les terres y sont passables.

Les puits ont cent cinquante pieds de profondeur. Point de fontaines.

Ravenei est assis sur un pays plat, au sommet d’une montagne. Les meilleures terres s’y louent r8 liv, l’arpent.

Les fievres putrides et malignes sont les maladies les plus communes de ce pays.

Il existe à Proudeguerman un château, rebâti il y a trente ans, dont les alentours sont ornés des plus belles plantations d’aliziers et dormeaux du département. La ferme qui tient à ce château est de cinq charrues.

À Montigny la plupart des habitants sont maçons ou tailleurs de pierre.