emblèmes, auroient dû familiariser tellement avec ces chûtes et ces métamorphoses, quelles n’eussent plus rien de surprenant pour nous.
Les prêtres catholiques avilirent les fêtes de la soûl en l’appliquant au mardi-gras.
En partant de Plainville pour nous rendre à Anseauvillers nous passâmes par Laherelle, petit village situé dans une vallée très étroite. L’église est à mi-côte, adossée au bois, qui borne la vue de ce côté. On voit au sud sud-ouest Cannes, Anseauvillers, etc. On fait dans le petit village de Laherelle beaucoup de chanvre, beaucoup de gros fil, des toiles, et peu de vin.
Avant d’atteindre Anseauvillers on passe devant la carriere de Gannes. Sur la montagne est une plaine, dont la terre très forte a quinze pouces d’épaisseur ; le craon regne dans toute cette plaine.
Les environs d’Anseauvillers sont presque entièrement dépouillés d’arbres ; mais les villages en sont couverts : chaque particulier a son jardin planté de pommiers. Les maisons n’y sont point entassées comme ailleurs ; des cours, des vergers les séparent ; elles ont moins à craindre les incendies, si fréquents dans le département de l’Oise.