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ville, de la Morliere, de Welle par Royaucourt, inondent cette malheureuse commune : ces inondations causerent des épidémies funestes en l’an a : en l’an 4 un fermier, surpris par l’arrivée subite des eaux, fut huit jours sans pouvoir sortir de son grenier. Le curage des fossés par les propriétaires riverains empêche à présent ce désordre.

Derriere l’église de Dompierre on voyoit, il y a quelques années, un petit ruisseau, nommé la Cressonniere, qui se joignoit aux eaux de Dom-front : cette source a disparu.

On extrait dans toutes les communes des pierres de marne ou craon, qui servent à construire la voûte des caves, les cheminées, et le fondement des maisons.

On tire la chaux de Mont-Didier ou d’Anseauvillers.

Un particulier avoit établi une briqueterie et un four à chaux à Maignelay, mais il a cessé ses travaux.

Les habitations rurales ont une recherche qu’elles n’avoient pas autrefois ; elles sont plus blanches dans l’intérieur, les croisées sont plus belles, plus grandes, les meubles sont plus propres. etc

Il y a deux foires par an à Maignelay ; on y vend de sept à huit mille moutons.

Aux marchés, qui se tiennent deux fois par semaines, on vend beaucoup de légumes, de grains,