En 1355 les Anglais qui l’assiégeoient furent contraints de lever le siege.
Le sieur de Blanchefort étoit capitaine de Breteuil en 1433 et 1434.
Breteuil se rendit au comte d’Etampes, qui donna ordre à Saveuse de démolir la ville et la forteresse.
Lahire reprit le château la même année, et ravagea les environs d’Amiens et de Mont-Didier.
Breteuil fut démoli depuis par Lahire, suivant le traité qu’il fit avec les gens du duc de Bourgogne, dont il tira de l’argent.
Du temps de Henri IV cette seigneurie appartenoit au prince de Condé.
L’abbaye des bénédictins de Breteuil fut fondée en 1040, par le comte Gilduin. Les bénédictins de la congrégation de S.-Maur y furent introduits le 14 août 1645.
Les Montmorency ont été long-temps seigneurs de Breteuil.
Henri de Bourbon, deuxieme de ce nom, vendit Breteuil à Maximilien de Béthune, duc de Sully, grand-maître de l’artillerie, et surintendant des finances.
À une demi-lieue de Breteuil est le petit village d’Esquesnoy, qui n’offre de curieux que la maison d’un fermier ; elle fut jadis, si l’on en croit la tradition, un couvent de templiers : la porte d’entrée, composée de deux ouvertures à cintres pleins,