De Berthecourt à Villers-Saint-Sépulcre on ne trouve pas de cailloux ; la pierre coquilliere y domine ; des maisons entières en sont bâties.
En passant par le bois de Fresnay pour aller à Villers-Saint-Sépulcre j’ai vu un chêne abattu, de ! quinze pieds six pouces de circonférence au pied, et trois pieds de diamètre à une hauteur de quarante pieds. Un homme du pays âgé de quatre-vingts ans m’assura que dans le même bois il avoit mesuré beaucoup d’arbres de dix-huit pieds de circonférence.
Jean Paradis, de Villers-Saint-Sépulcre, docteur en droit canon, et professeur en l’université de Paris, a traduit du grec en latin, et fait imprimer, en 1637, les avis de l’empereur Bazile à Léon son fils.
Berthecourt est un petit village situé sur les bords du ruisseau de Silly, qui se jette dans le Thérain ; sa position à mi-côte est fort jolie. On cultive dans ses environs des grains de toute espèce, des petits pois pour fourrage sur-tout, qu’on appelle bisaille. Les cultivateurs et les domestiques ne veulent manger ni pois ni lentilles, quoiqu’on en serve sur la table des maîtres ; ils leur donnent par dérision le nom de bisaille, faite pour la nourriture des chevaux et des bestiaux. Ce dégoût me rappelle celui des Nègres de Saint-Domingue, qui, quand on leur offre de la salade,