Rouelle, régnent depuis Paris jusqu’au Havre : quand on fouille la terre, on trouve presque partout le même ordre de couches, plus ou moins horizontales, des tufs rendus productifs par la culture, des cailloux mêlés d’oursins pénétrés de matières siliceuses.
Les femmes de la campagne emploient ces oursins pour peser leur beurre ; ils sont presque tous du poids d’une demi-livre.
Au-dessous est une couche d’argile rouge glaiseuse ; plus bas une terre sablonneuse ; ensuite, à la profondeur de quatre ou cinq mètres, de la marne, etc.
Le travail de presque tous les habitants est la fabrique des éventails en bois indigènes ; les femmes font de la dentelle de soie. Ces occupations douces et paisibles influent sur le caractère des hommes, ils sont en général calmes et tranquilles.
On voit encore à Corbeil-Cerf quelques restes d’un vieux poirier sous lequel on rendoit autrefois la justice : un mari brutal a-t-il battu sa femme ? quelques plaisants font un homme de paille, vont le placer la nuit sur ce poirier, et répandent de la paille depuis le pied de l’arbre jusqu’à la porte du méchant, qui devient le lendemain l’objet de la risée publique ; on bat fort peu de femmes à Corbeil-Cerf.
La danse, qu’on aime excessivement dans la