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vaux s’en nourrissent. Le plus considérable est un marais de sept cent soixante arpents, connu sous le nom de marais de Chaumont ; il s’étend depuis la Villette et Tomly jusqu’à Chaumont : les habitants de Fay, de Fleury, de Liancourt, de Tomly en ont la jouissance ; des particuliers la leur contestent.

Les prairies en général produisent des foins de mauvaise qualité ; on les donne aux moutons comme supplément de nourriture.

Les prairies artificielles se multiplient dans les terrains médiocres ; on préfère ailleurs la culture du bled.

Les cultivateurs engraissent des veaux, renommés à Paris sous le nom de veaux de Pontoise : cette branche de commerce tombe depuis dix ans ; de cette époque les vaches, très nombreuses autrefois, ont diminué de moitié.

Il n’y a jamais eu de haras dans cette contrée ; on pourroit en établir un dans les communes voisines du marais de Chaumont.

Les habitants se plaignent d’être tourmentés par des braconniers qui tuent le gibier et leurs volailles ; et par des moineaux qui se multiplient, et font grand tort à la récolte.

Deux ruisseaux, dont l’un a sa source au Mesnil-Theribus, l’autre à Yvry-le-Temple, coulent du nord au midi jusqu’à l’entrée du marais de Chaumont, ils se réunissent, forment la petite rivière